Flux RSS https://projet-national-terre.univ-gustave-eiffel.fr fr Thu, 23 Oct 2025 14:39:19 +0200 Thu, 23 Oct 2025 14:39:19 +0200 news-7000 Sat, 18 Oct 2025 13:44:52 +0200 Journée d'échanges sur les pratiques constructives en terre crue / Acte 2 : le pisé https://projet-national-terre.univ-gustave-eiffel.fr/actualites/actualites-details/journee-dechanges-sur-les-pratiques-constructives-en-terre-crue-acte-2-le-pise Chaque année, l'axe de recherche essais in situ du Projet National Terre organise une journée thématique autour d'une technique constructive en terre crue liée à un territoire. Après le torchis en Hauts-de-France (le Wast, mars 2023) et le pisé en Auvergne-Rhône-Alpes (Bourget-du-Lac, mars 2024) ce sont les briques de terre crue qui ont réuni les participant·es en 2025 en Occitanie (Colomiers, avril 2025). Voici le rapport complet de la journée pisé qui s'est tenue à l'Université Savoie Mont Blanc en mars 2024. Réalisé avec la participation de Marie-Sarah Force, Noemie Prime, Mathieu Audren, Alain Marcom, François Brun, Martin Rueda, Maxime Debroux, Antonin Fabbri et les membres de l’axe essais in situ du projet National Terre.

La terre crue est un matériau qui s’inscrit pleinement dans une logique de circularité, en cohérence avec les évolutions souhaitables dans le monde de la construction. En effet, il s’agit d’une ressource bas carbone, locale et réversible, et d’un mode constructif à fort impact sociétal puisque nécessitant une main d’œuvre qualifiée. La terre crue représente donc un mode constructif à "haut potentiel" dans le cadre de la transition écologique et solidaire, et il importe donc de la réintégrer dans les logiques constructives contemporaines.

Depuis 2021 le Projet National Terre, sous l’égide du Ministère de la Transition écologique, est un projet de recherche appliquée, collaboratif et d’expérimentation en vraie grandeur autour de la terre crue. Son objectif est de faire progresser les connaissances, pratiques, outils et méthodes de la filière, avec notamment un axe de travail qui s’attache à développer et valoriser la pratique de chantier par le développement du contrôle de qualité des éléments d’ouvrages in situ.

Dans ce cadre, une série de journées d’échanges sur les pratiques de contrôle de qualité de la construction en terre a été organisée. Après une journée réalisée sur le torchis en 2023 (le Wast), une seconde journée a rassemblé le 15 mars 2024 ingénieur·es, chercheur·es, maçon·nes, architectes à l’Université Savoie Mont Blanc (Le Bourget-du-Lac) autour du contrôle et de la qualité du pisé. Une première partie des échanges a été consacrée à la qualité de mise en œuvre dans la construction neuve, et une seconde au diagnostic des pathologies et à la rénovation de l'existant. En plus de la mise en réseau des acteurs de la filière terre dans la région Rhône Alpes, les objectifs de la rencontre étaient les suivants :

  • Etablir un consensus concernant la notion de qualité dans la construction terre
  • Examiner les pratiques de contrôle existantes dans le neuf et dans l’existant pour atteindre cette qualité
  • Identifier les manques, en termes de contrôle, pour orienter les actions de recherche vers de véritables besoins en restant adapté aux contraintes du terrain
  • Mettre en évidence les problématiques d’interfaces métiers dans cette recherche de contrôle, qui existent à l’échelle des matériaux ou des corps de métiers. En effet, le point de blocage central à lever est la méconnaissance des pratiques actuelles qui permettent aux maçons de contrôler la qualité de leur production, et aux experts de diagnostiquer correctement les pathologies.

1. La qualité dans la construction terre : une approche performancielle, par objectifs de résultats et non par objectifs de moyens    

L’un des enjeux de la construction terre est d’évaluer la qualité par une approche performancielle, plutôt que par une approche normative sur la mise en œuvre du matériau, dans le but de respecter la diversité de la matière première naturelle et de la pratique de l’artisan. Autrement dit, l’objectif est de s’assurer qu’à l’issue de la réalisation, le bâtiment présente bien les performances attendues, indépendamment des méthodes employées pour y parvenir.

Cette approche implique une attention particulière aux performances en service durant toute la vie du bâti, parmi lesquelles :

  • Les performances structurelles (statiques et dynamiques),
  • La stabilité de l’état hydrique (teneur en eau, comportement au séchage…),
  • La durabilité vis-à-vis de l’action de l’eau, des conditions extérieures,
  • Le confort pour les usager·es.

En vue de ces performances dans l’état de service, la qualité de mise en œuvre en phase chantier est primordiale, ce qui fait consensus auprès des participant·es à la journée. Une densité sèche régulière au long du chantier et suffisante au regard du projet, peut être considérée pour évaluer l’homogénéité de compactage du pisé. Pour autant, les échanges montrent qu’atteindre une densité cible régulière n’est pas une difficulté particulière pour l’artisan. Par ailleurs, cette donnée ne peut être, à elle seule, gage de qualité.

De la même manière, la résistance à la compression est certes nécessaire pour évaluer la qualité d’un ouvrage mais il apparait, sur la base des échanges, que la considérer comme indicateur unique de performance est trop restrictif. Tout d’abord, l’idée que maximiser la résistance à la compression revient à maximiser la qualité est remise en question. L’objectif est d’avantage d’obtenir une valeur suffisante (et non maximale) de résistance vis-à-vis des spécifications techniques du concepteur. Par ailleurs si pour d’autres matériaux de construction la résistance à la compression peut être utilisée pour extrapoler d’autres paramètres mécaniques (résistances au cisaillement, traction, déformabilité), ce lien est à date moins bien établi pour la terre, naturellement variable. Enfin, la qualité s’évaluant aussi selon la durabilité de l’élément d’ouvrage, d’autres critères doivent être pris en compte comme la résistance vis-à-vis de l’érosion à l’eau, de l’abrasion du matériau ou la sensibilité aux remontées capillaires.

2. Pratiques de contrôle

Les échanges ont permis de distinguer deux aspects du contrôle : d’un côté l’autocontrôle, ou contrôle interne, et de l’autre le contrôle qualité, ou contrôle externe, au sens assurantiel. Bien que certaines méthodes ou types d’essais puissent être communs, les objectifs et usages sont différents.

L’autocontrôle relève d’une démarche qualité propre à chaque praticien·ne. Il est indispensable pour définir les modalités de mise en œuvre, évaluer ou anticiper la qualité, et assurer un suivi régulier sur le chantier. La qualité qui est recherchée par l’autocontrôle peut être celle de la performance structurelle, le séchage, la durabilité, ou la constance de la densité sèche.

Un exemple de pratiques d’autocontrôle par l’artisan·e maçon·ne est le prototypage, qui consiste à réaliser des éléments d’ouvrage de taille réduite en amont du chantierSon rôle est essentiel pour viser la qualité de mise en œuvre : point de rencontre concret entre le matériau et la pratique, il permet d’explorer les possibilités techniques, esthétiques et économiques de la terre crue en situation réelle et par ailleurs permet de faciliter les échanges entre maître d’ouvrage, bureaux de contrôle et entreprises en rendant visible les choix techniques. Dans le cas du pisé, la fabrication de murets d’essai est notamment recommandée par le guide des bonnes pratiques (GBP). Le prototypage peut donc s’inscrire dans une logique à la fois expérimentale, pédagogique et décisionnelle.

Le contrôle qualité, quant à lui, répond davantage à une logique de justification externe : il vise à rassurer les parties prenantes (maîtres d’ouvrage, bureaux de contrôle, assurances) sur la bonne mise en œuvre ou la performance attendue du pisé. Il peut instaurer de la confiance, mais aussi s’apparenter à une surveillance formelle, parfois lourde voire excessive.

Par exemple, l'assimilation du pisé à des logiques issures de la géotechnique ou des travaux publics, en raison de sa proximité avec le sol comme matériau, entraîne des exigences parfois inadaptées aux réalités du chantier, telles que des demandes systématiques de caractérisation de la nature de la terre. Bien que ces essais permettent de connaître plus en détails la terre, ils sont parfois utilisés pour orienter des choix techniques sans réelle corrélation démontrée avec les performances du matériau ou de l'ouvrage. Ils sont remis en question par des artisans de la terre pour plusieurs raisons : ils ne sont pas garants d'une performance en termes de densité et de résistance, et ajoutent de la complexité d'analyse ainsi que des surcoûts. Leur pertinence doit donc être réévaluée en fonction des spécificités de chaque projet.

Les échanges de la journée ont permis de recenser un ensemble d’essais de contrôle actuellement demandés pour les constructions en pisé, avec les avantages et limites de chacun. Ceux-ci sont rassemblés dans le tableau suivant. Cette synthèse est donnée à titre d’illustration pour mettre en évidence la complexité des essais demandés et n’a pas pour but d’être exhaustive ni représentative de l’ensemble des projets de construction en pisé.

Essai de contrôle

Type d’information

Objectif

Avantages

Limites / Questions

Contrôle du mélange et du stockage

Vérifier la qualité du matériau avant mise en œuvre

- Surveillance de la teneur en eau
- Vérification de la densité

- Méthodes encore peu standardisées

Prototypage (muret d’essai – GBP)

Qualitatif, expertise par l’artisan·e.

Tester la mise en œuvre et la finition

 

 

- Plus représentatif qu’un échantillon (petite dimension)
- Permet d’évaluer l’esthétique, la technique et l’économie
- Bon outil de dialogue avec la MOA

- Peut générer des coûts et des délais supplémentaires

Courbe granulométrique, VBS, indice de plasticité (IP)

Quantitatif

Identifier une terre et sa variabilité

- Permet de comparer le stock de terre utilisé sur un chantier

- Test coûteux qui apporte peu d’informations exploitables
- Peu de corrélation démontrée avec les performances réelles

Contrôle de mise en œuvre

Vérifier la qualité du chantier et confirmer une homogénéité dans la mise en œuvre.

- Surveillance des hauteurs et régularité des couches
- Vérification du décoffrage

- Dépend fortement de l’expertise des intervenant·es

Résistance à la compression / traction

Quantitatif

Évaluer la résistance mécanique du matériau

Indication directe du comportement structurel

- Fabrication d’échantillons nécessaire
- Essais réalisés en laboratoire (presse requise)
- Coût élevé et disponibilité limitée

Résistance à l’abrasion

Quantitatif

Tester la tenue en surface

- Essai peu coûteux et facile à mettre en œuvre
- Représentativité totale (échantillon en conditions réelles)
- Référence existante pour les BTC

- Quelle corrélation avec le comportement du matériau à long terme ?
- Besoin de tests qui soient représentatifs des sollicitations subies par le bâtiment durant sa vie.

Résumé des méthodes de contrôle évoquées lors de la journée d'échange sur le pisé

3. Orienter la recherche vers des besoins en termes de contrôle  

Les échanges ont mis en évidence que la question de l’autocontrôle et des protocoles d’évaluation n’est pas tant une question de complexité technique, mais plutôt une question de savoir quoi faire, comment, et dans quel but, et qui partage, ou non, la responsabilité.

À ce jour, les appuis scientifiques restent marginaux pour les projets et il existe un réel manque d’essais adaptés pour caractériser les propriétés et performances du pisé de manière applicable sur chantier, représentatif de la réalité de l’ouvrage, et fiable scientifiquement.

Les besoins de recherche ont été formulés autour de plusieurs axes :

  • Attester ou améliorer la fiabilité des essais existants, afin de garantir des résultats précis et exploitables pour valider les ouvrages,
  • Développer des outils de mesure sur site, notamment pour la densité et la teneur en eau du matériau (des travaux sont en cours),
  • Étudier le comportement des ouvrages soumis au vieillissement (abrasion, action de l’eau liquide, gel/dégel) une problématique de durabilité encore peu documentée,
  • Mieux comprendre le processus de séchage sur chantier, en tenant compte des phasages, des conditions climatiques et des interactions avec d’autres corps de métier.  

La durée de séchage est souvent estimée « à l’expérience » (par exemple trois semaines), mais la question du temps d’attente nécessaire avant de poursuivre le chantier reste floue, et aucune méthode de vérification n’est standardisée. Prévoir et anticiper le temps de séchage peut engendrer des tensions sur les délais, des surcoûts ou des blocages notamment dans le cas de chantiers pour lesquels de fortes interfaces existent entre l’artisan·e piseur et les autres corps de métiers.

S'inspirer du patrimoine pour la construction neuve : intérêt et limites

Les artisan·es spécialisé·es dans la construction en pisé sont souvent aussi des professionnel·les ayant une expérience du bâti ancien. Le savoir-faire traditionnel constitue une ressource précieuse, en particulier pour pallier le manque de formation actuelle des acteurs et actrices de la construction.

Le patrimoine offre des exemples concrets, souvent durables, qui permettent de démontrer les possibilités constructives de la terre, tout en constituant un support pédagogique efficace. Ignorer ces savoir-faire serait une erreur et comprendre les techniques vernaculaires, au-delà du pisé, est essentiel pour progresser collectivement. Les chercheur·es sont ainsi invité·es à reconnaître, documenter et faire reconnaître scientifiquement les savoir-faire vernaculaires dans une société marquée par l’industrialisation.

Analyser le bâti ancien permet de comprendre comment il a été réalisé et pourquoi il fonctionne encore aujourd’hui. Cependant, la performance et la réglementation attendues aujourd’hui (en matière thermique, sismique, assurantielle, feu…) diffèrent des constructions anciennes.

4. Les difficultés liées au contrôle qualité : interfaces métiers

La principale problématique réside dans la différence d’approche entre l’autocontrôle par l’artisan·e et le contrôle qualité externe. L’autocontrôle est indispensable pour obtenir une constance dans la mise en œuvre et porte aussi sur la performance finale de l’élément d’ouvrage. Le contrôle qualité, bien qu’impliquant des coûts, peut contribuer à faciliter la réalisation d’un projet. Il peut, par exemple, éviter le recours à une ATEx (Appréciation Technique d’Expérimentation), permettant ainsi des économies de temps et d'argent. C’est en général sur ce contrôle externe, plutôt que sur l’auto-contrôle, que se base la confiance des assureurs.

Les démarches d’autocontrôle et de contrôle qualité gagneraient à converger, mais plusieurs limites ont été soulevées. Concernant l’autocontrôle ces limites sont les suivantes :

  • Les méthodes d’autocontrôle varient beaucoup selon les pratiques et ne sont pas standardisées (par exemple, plusieurs protocoles existent pour la fabrication d’échantillons).
  • La fiabilité de certaines méthodes d’autocontrôle est encore mal connue, voire non attestée.
  • À l’inverse, certaines méthodes fiables ne sont pas reconnues faute de visibilité ou de validation scientifique (elles ne sont pas reconnues par les bureaux de contrôle).
  • L’existence d’un autocontrôle interne n’est pas toujours vérifiée ni questionnée dans le processus.

Concernant les contrôles de qualité externe, il a été souligné les problématiques suivantes :

  • Ils nécessitent un surcoût important (associés à l’obligation de résultat) et n’est pas réparti équitablement entre les différent·es acteurs et actrices.
  • Leur pertinence doit être réfléchie en fonction de chaque projet, notamment la catégorie du bâtiment (public, privé, ERP ou non), la présence d’enjeux sismiques, le caractère neuf ou existant de l’ouvrage, la taille du projet. Dans le cas de petits projets ou de rénovations, le besoin en contrôle qualité peut être limité.
  • La pertinence des demandes dépend également de la qualification, ou de la confiance placée en l’entreprise, notamment si elle est expérimentée. Cependant, même sur des projets modestes, un contrôle peut rester pertinent lorsque l’entreprise est encore peu expérimentée.
  • En l’absence de cadre réglementaire, certains contrôles peuvent être demandés sans justification technique.

Dans les 2 cas de figures, le contrôle nécessite un temps supplémentaire de chantier et un surcoût de l’opération qu’il est important d’anticiper pour une bonne budgétisation et planification.

Le dialogue en amont : une méthode pour initier la qualité dès la conception

La qualité d’un ouvrage ne dépend pas uniquement des performances du matériau utilisé, mais bien d’une approche globale du projet. Un véritable dialogue en amont est indispensable, notamment au moment de la conception et de la rédaction des CCTP (cahier des clauses techniques et particulières), afin de s’assurer que le projet est cohérent avec les "règles de l’art" et adapté à la mise en œuvre en pisé. Notons que le terme de "dialogue" mis en avant dans les échanges du jour, est préféré à la notion de ‘contrôle’. Bien en amont, le quadrillage du projet entre les parties prenantes et leur coordination est nécessaire.

Des retours d’expérience montrent que certains CCTP ou plans proposent des solutions techniques excessives. Dans ces situations, les maçon·nes se retrouvent alors dans une position délicate : devoir suivre des prescriptions inadaptées, tout en questionnant leur pertinence. Une exécution conforme à un projet mal conçu peut, in fine, servir de contre-exemple et desservir l’image du pisé. Dans un contexte ou la construction en pisé reste marginale, chaque projet doit être exemplaire. Une réalisation mal pensée peut avoir des conséquences importantes pour la filière.

Le principal défi réside dans la nécessité pour tous les acteurs et toutes les actrices de suivre le Code des Marchés Publics qui impose à tous les acteurs de suivre les mêmes règles, souvent peu compatibles avec les spécificités de la terre. Lors des appels d’offre, les projets ne sont pas toujours bien définis et il reste techniquement difficile pour les entreprises d’y répondre.

Par ailleurs, un autocontrôle de l’architecte ou du bureau d’études en phase APD permettrait d’anticiper ces dérives, d’éviter des corrections coûteuses et de mieux intégrer les contraintes propres à la terre.

Une coordination en amont entre tous les acteur·ices est déterminante afin de faire intervenir les bons interlocuteurs au bon moment, la bonne entreprise, et d’intégrer au plus tôt dans le projet les maçon·nes mais également les bureaux de contrôle. Des projets bien accompagnés dès les premières phases (conception, appel d’offres) par des professionnel·les acculturé·es à la terre permettent parfois d’éviter un contrôle qualité excessif, en s’appuyant sur le dialogue avec les bureaux de contrôle et d’études.

Enfin, une bonne gestion des interfaces entre métiers est essentielle pour limiter la sinistralité. Les problèmes rencontrés sur les chantiers relèvent rarement d’un seul facteur, mais résultent d’un enchainement d’incohérences entre charpentiers, maçons, menuisiers, etc.

Un autocontrôle du projet dans son ensemble, dès les premières phases, est donc recommandé. Il pourrait être complété par un plan de contrôle qualité partagé, reproductible d’un chantier à l’autre.

La popularité croissante de la construction en terre attire de nouveaux acteurs… qui manquent parfois des connaissances et compétences nécessaires pour piloter efficacement ce type de projet (architectes, contrôleur·es techniques, ingénieur·es d’étude, maçon·nes). Ainsi, un besoin important en formation aux techniques constructives en terre crue a ainsi été clairement identifié lors de la journée, constat s’appuyant sur un état des lieux de la formation en France réalisé par la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB). De même, actuellement, il n’y aurait aucune formation adaptée pour les ingénieurs sur l’utilisation de matériaux vernaculaire et très peu pour les architectes, alors qu’à l’inverse, il est nécessaire que tous les acteurs de la chaîne de conception et de réalisation d’un projet en pisé (bureaux d’études, bureaux de contrôle, maîtres d’ouvrage…) soient acculturés à la terre.

Conclusion

 

En conclusion de cette journée, les enjeux de la qualité de la construction neuve et de la rénovation ont été discutés, et quelques constats ont pu être dégagés.

En premier lieu, la qualité a été abordée comme une finalité, par une approche par objectif de résultat et plébiscitée pour être en cohérence avec des performances suffisantes à l'échelle des projets et non maximisées. Dans la pratique, l'autocontrôle sur chantier et le contrôle externe ont été perçus comme deux approches complémentaires.

L’importance du dialogue dès la conception entre toutes les parties prenantes et la nécessité de temps pour l’accompagnement des projets ont également été identifiés comme déterminants pour la réussite des projets. Engager du temps et de l’énergie pour instaurer la confiance et le dialogue semble être le meilleur levier pour mener à bien un projet de bâtiment en terre crue.

Cependant, des points de difficulté forts ont été identifiés en ce qui concerne la prise en compte logistique du contrôle : le temps nécessaire doit être anticipé, et le surcoût doit être budgétisé et réparti de manière appropriée entre les acteurs du projet.

La confiance en la conscience professionnelle des acteur·ices de la construction est essentielle pour garantir une réalisation de qualité, mais elle rencontre des limites, notamment d’ordre réglementaire, avec des interlocuteurs différents selon le type ou la taille de projet. Même avec une amélioration de la formation, le besoin de s’appuyer sur des méthodes et des essais de contrôle persiste.

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Ce rapport a servi de base à la rédaction de l'article rédigé par Amélie Lucquain paru en octobre 2025 sur le site de la revue en ligne du Moniteur.

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news-6953 Mon, 06 Oct 2025 17:52:07 +0200 Revue de presse [le Moniteur] : parution d'un article sur la journée de rencontre autour du pisé organisée le 15 mars 2024 au Bourget-du-Lac https://projet-national-terre.univ-gustave-eiffel.fr/actualites/actualites-details/revue-de-presse-le-moniteur-parution-dun-article-sur-la-journee-de-rencontre-autour-du-pise-organisee-le-15-mars-2024-au-bourget-du-lac Amélie Luquain, journaliste au Moniteur, publie un article intitulé "le Projet National Terre livre ses recommandations pour un pisé de qualité".

Paru le 1er octobre dans la revue en ligne, il est accessible aux abonné·es en suivant ce lien.

L'article s'appuie sur le rapport de la journée de rencontre annuelle autour des techniques de construction en terre crue organisée par l'axe de recherche Essais in situ du Projet National Terre. En mars 2024 se sont réunies 90 personnes (artisan·nes, architectes, bureaux d'études, expert·es, bureaux de contrôles et chercheur·es) au Bourget-du-Lac à l'Université Savoie Mont Blanc pour échanger et confronter leurs expériences sur la technique du pisé : le matin était consacré à la question de la qualité de mise en oeuvre dans la construction neuve et l'après-midi sur le diagnostic des pathologies et la rénovation de l'existant.

 

 

 

 

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news-6945 Mon, 06 Oct 2025 11:49:54 +0200 Assemblée Générale 2025, les 16,17 et 18 octobre à Reims https://projet-national-terre.univ-gustave-eiffel.fr/actualites/actualites-details/assemblee-generale-2025-les-1617-et-18-octobre-a-reims La prochaine Assemblée Générale du Projet National Terre se tiendra les 16,17 et 18 octobre prochains à Reims. Elle sera accueillie par le BTP CFA Marne en collaboration avec les laboratoires ITheEMM et GEGENA de l'Université de Reims Champagne-Ardenne. Après Tarbes, Saint-Nazaire et Grenoble c'est le patrimoine terre crue de la région Grand Est qui sera à l'honneur lors des visites du samedi.

Au programme des trois jours :

  • Jeudi : réunions des axes de recherches et groupes de travail 
  • Vendredi : réunions, Assemblée Générale formelle et soirée conviviale
  • Samedi : visites autour du patrimoine terre champenois

Vous pouvez participer à l'Assemblée Générale si vous êtes membre du Projet National ou d'une des associations partenaires de la Confédération Terre Crue. Seuls les membres adhérents au PN Terre sont autorisés voter lors de l'AG.

Les inscriptions à l'Assemblée Générale 2025 sont désormais closes. Il est toujours possible d'assister aux réunions en visio, vos groupes de travail vous transmettront les liens de connexion.

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news-6491 Thu, 06 Mar 2025 13:10:38 +0100 2e rencontre pour le projet Bauges Porteuses le 4 avril 2025 à Mordelles (35) https://projet-national-terre.univ-gustave-eiffel.fr/actualites/actualites-details/2e-rencontre-pour-le-projet-bauges-porteuses-le-4-avril-2025-a-mordelles-35 La 2nde journée d'échange professionnelle dans le cadre du projet Bauges Porteuses sera accueillie le 4 avril, sur le chantier de l'école de la Clairière situé Mordelles, près de Rennes. 

Le Collectif des Terreux Armoricains et les partenaires du projet souhaitent réunir les profesionnel·les praticien·nes pour un moment convivial d'informations, de rencontre, de réflexions autour des typologies de bauge à étudier et des prélèvements sur le patrimoine, et vous donnent l'occasion de découvrir l'ouvrage exemplaire de Mordelles et ses singularités. Il sera présenté par le groupement momentané d'entreprises (GME) Terre qui réalise le chantier depuis le printemps 2024.

Détails et inscription

Pré-programme :

09h30 - Accueil café, mot de bienvenue

A partir de 10h : Matinée "Bauges Porteuses"

Rappel du projet et présentation des avancées de la recherche

Selection des 3 typologies de bauge à étudier

Prélèvements sur patrimoine

A partir de 12h : "Bauges Porteuses" en action (fiches)

Rappel des modalités de participation au projet

Présentation des Fiches actions pour le CTA

Echanges et réponses aux questions

12h30 : Repas offert

13h30 : Café - Présentation de l'après midi

Présentation du projet de l'école de la Clairière et de l'aventure du groupement momentané d'entreprises (GME)

14h - 15h Visites en groupe du chantier

Port du casque obligatoire

15h30 : Echanges avec le GME

Questions réponses et approfondissement de la présentation du projet

16h30 : Fin de journée, suites à donner et pot de l'amitié

 

Le projet Bauges Porteuses a été financé par le Gouvernement dans le cadre du plan France 2030 opéré par l’ADEME et financé par l’Union européenne NextGenerationEU

 

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news-6483 Fri, 28 Feb 2025 14:45:55 +0100 Journée de rencontre autour des pratiques constructives en terre cure / Acte III : les briques de terre crue https://projet-national-terre.univ-gustave-eiffel.fr/actualites/actualites-details/journee-de-rencontre-autour-des-pratiques-constructives-en-terre-cure-acte-iii-les-briques-de-terre-crue Pour la 3e édition, l'axe de recherche essais in situ, organise une journée de rencontre autour des pratiques constructive de terre crue. Cette année c'est en occitanie qu'auront lieu les échanges autour de la brique de terre crue (adobe, BTE, BTC).

Où : Vendredi 4 avril

Quand : Maison des Compagnons du devoir de Colomiers (31) 

Inscription obligatoire jusqu'au 27 mars en suivant ce lien

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news-6275 Tue, 12 Nov 2024 16:59:05 +0100 Une Assemblée Générale 2024 riche d'échanges et de perspectives https://projet-national-terre.univ-gustave-eiffel.fr/actualites/actualites-details/une-assemblee-generale-2024-riche-dechanges-et-de-perspectives La 4e Assemblée Générale du Projet National Terre a rassemblé 85 participant·es venu·es de toute la France. L'Université Grenoble Alpes a accueilli l'évènement sur son campus de Saint-Martin-d'Hères. 

Les 9 axes de recherche et groupes de travail se sont réunis pour présenter les travaux de l'année écoulée et envisager les pistes d'actions à venir. Un temps de travail collectif, imaginé par les membres de l'axe Socioculture autour de la transversalité des recherches et de la coopération entre les praticien·nes et les chercheur·ses, a offert un beau moment de rencontre entre les différents groupes.

Ces trois jours se sont clôturés par des visites : le domaine de la terre à Villefontaine, l'extension de l'école Pégoud de Montferrat et la maison 24h du campus de l'Université Grenoble Alpes.

Le compte rendu réalisé par Léa Rinino est disponible ici

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news-6095 Wed, 21 Aug 2024 12:52:03 +0200 Assemblée Générale 2024 : les 23,24 et 25 octobre à Grenoble https://projet-national-terre.univ-gustave-eiffel.fr/actualites/actualites-details/assemblee-generale-2024-les-2324-et-25-octobre-a-grenoble  

La prochaine Assemblée Générale du Projet National Terre se tiendra les 23,24 et 25 octobre prochains au Campus Universitaire de Saint-Martin-d'Hères à l'Université Grenoble Alpes. Elle fera suite aux deux premières éditions à Tarbes et Saint-Nazaire et sera co-organisée par l'association régionale TERA.

Au programme des trois jours :

  • Mercredi toute la journée et jeudi matin : rencontres des Axes de Recherche
  • Jeudi après-midi : Assemblée Générale
  • Vendredi : visites patrimoines et visites de chantier

Vous pouvez participer à l'Assemblée Générale si vous êtes membre du Projet National ou d'une des associations partenaires de la Confédération Terre Crue. Seuls les membres adhérents au PN Terre sont autorisés voter lors de l'AG.

Les inscriptions à l'Assemblée Générale 2024 sont désormais closes. Il est toujours possible d'assister aux réunions en visio, vos groupes de travail vous transmettront les liens.

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news-5756 Fri, 08 Mar 2024 16:46:00 +0100 Lancement du projet Bauges Porteuses à l'ENSA Bretagne de Rennes le vendredi 8 mars 2024 https://projet-national-terre.univ-gustave-eiffel.fr/actualites/actualites-details/lancement-du-projet-bauges-porteuses-a-lensa-normandie-de-rennes-le-8-mars La première rencontre du programme de recherche a été organisée par le Collectif des Terreux Armoricains Le 8 mars 2024, le Collectif des Terreux Armoricains, membre de la Confédération Terre Crue a reçu la journée de lancement du projet Bauges Porteuses à l'ENSAB Rennes. Une soixantaine de participant·es se sont réuni·es, dont l'ensemble des partenaires du projet et de nombreux·ses praticien·nes de la bauge. Le projet vise à caractériser mécaniquement les ouvrages en bauges porteuses.

Au cours de la journée, Les maçon·nes ont été invité·es à présenter des échantillons témoins des différentes mises en oeuvre de la bauge : bauge coffrée, bauge coffrée grillagée, CobBauge et Bauge System. L'objectif de la journée étant de selectionner les 3 modes constructifs qui feront l'objet de l'étude.

Une présentation détaillée de cette rencontre est à retrouver sur le site de l'ARPE Normandie, association membre de la Confédération Terre crue, ainsi que sur le site de l'IAUR, coordinateur du projet.

Le projet Bauges Porteuses, a été retenu dans le cadre de l'appel à projet SIC de l'ADEME, Soutien à l'Innovation dans la Construction matériaux bois, biosourcés et géosourcés. Ce projet a été financé par le Gouvernement dans le cadre du plan France 2030 opéré par l’ADEME et financé par l’Union européenne NextGenerationEU.

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news-5469 Fri, 17 Nov 2023 09:00:00 +0100 Compte rendu de l'Assemblée Générale 2023 à Saint-Nazaire https://projet-national-terre.univ-gustave-eiffel.fr/actualites/actualites-details/assemblee-generale-2023-a-saint-nazaire L’assemblée générale du PN Terre s’est tenue les 11,12 et 13 octobre à Saint-Nazaire.
Accueillie par le site Gavy du GeM (Institut de Recherche en Génie Civil et Mécanique) de l’Université de Nantes Saint-Nazaire, elle a réuni 87 personnes. Après une première journée de réunion des Axes de recherche, elle a été suivie de l’Assemblée Générale formelle et d’une matinée de visites patrimoniales notamment sur la ZAC Maison Neuve de Guérande.

Le compte rendu détaillé de ces trois jours est disponible en cliquant sur ce lien.

Il a été réalisé par Léa Rinino illustratrice vulgarisatrice

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news-4604 Wed, 11 Jan 2023 15:48:24 +0100 Assemblée Générale 2022 à Tarbes les 27,28 et 29 octobre 2022 https://projet-national-terre.univ-gustave-eiffel.fr/actualites/actualites-details/assemblee-2022-rapport-graphique L'Assemblée Générale du PN Terre s'est tenue au LMDC de Tarbes dans les Hautes-Pyrénées entre le 27 et le 29 octobre 20 Le compte rendu graphique de ces rencontres, réalisé par Léa Rinino est disponible en suivant ce lien

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news-3582 Wed, 20 Oct 2021 09:41:45 +0200 L'adhésion au Projet National Terre Crue est en ligne https://projet-national-terre.univ-gustave-eiffel.fr/actualites/actualites-details/ladhesion-au-projet-national-terre-crue-est-en-ligne La Charte du Projet National Terre Crue est validée, les adhésions sont lancées. Les partenaires et futurs partenaires du Projet peuvent demander leur adhésion en cliquant ici.

Une fois leur demande acceptée, ils recevront les indications permettant de finaliser leur adhésion.

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news-3508 Mon, 04 Oct 2021 14:59:55 +0200 Le Moniteur : “La terre crue a enfin son "projet national"” https://projet-national-terre.univ-gustave-eiffel.fr/actualites/actualites-details/le-moniteur-la-terre-crue-a-enfin-son-projet-national Article paru dans Le Moniteur le 13 septembre 2021 Lien de l'article (pour les abonnés) : https://www.lemoniteur.fr/article/la-terre-crue-a-enfin-son-projet-national.2162027

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news-3467 Mon, 13 Sep 2021 17:50:03 +0200 Assemblée Générale Constitutive, le diaporama et la vidéo https://projet-national-terre.univ-gustave-eiffel.fr/actualites/actualites-details/assemblee-generale-constitutive-le-diaporama-et-la-video Les trois heures de notre Assemblée ont été accompagnées par le visionnement d'un diaporama élaboré par les membres du Comité de Pilotage du PNT. L'Assemblée Générale Constitutive du Projet National Terre s'est parfaitement déroulée ce vendredi 10 septembre 2021 au siège de la FFB.

Accueillant près de 80 participants dans l'amphithéâtre et 60 en ligne, la matinée a permis des échanges sur les missions du Projet et sa gouvernance avant de terminer sur le vote à l'unanimité :

  • de la confiance au système de gouvernance adopté
  • de la composition du Comité de Pilotage constitué de représentants désignés par les membres des axes de recherche et du partenaire ministériel

Comme annoncé lors de l'Assemblée, il est possible de télécharger le diaporama diffusé durant celle-ci. Pour cela, il suffit de cliquer sur la première diapo affichée en haut de cet article.

Il est également possible de (re)voir l'assemblée générale en vidéo en suivant les liens ci-dessous :

1ère partie : playback.lifesize.com

2ème partie : playback.lifesize.com

3ème partie : playback.lifesize.com

4ème partie : playback.lifesize.com

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news-3147 Fri, 10 Sep 2021 09:30:00 +0200 Actu à la une https://projet-national-terre.univ-gustave-eiffel.fr/actualites/actualites-details/actu-a-la-une-14 Inscrivez-vous à l'Assemblée constitutive du Projet National Terre Crue le 10 Septembre 2021 Venez participer au lancement du Projet National Terre Crue, en participant à son Assemblée Constitutive qui se déroulera le vendredi 10 septembre 2021, de 9 h 30 à 13 h, dans les locaux de la Fédération Française du Bâtiment, 7 rue La Pérouse à 75 016 Paris

Cette assemblée est ouverte à tous et sera l'occasion de découvrir l'organisation et le programme de travail du projet.

Formulaire d'inscription

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news-3297 Fri, 12 Feb 2021 12:00:00 +0100 Le Projet National Terre Crue est labellisé ! https://projet-national-terre.univ-gustave-eiffel.fr/actualites/actualites-details/le-projet-national-terre-crue-est-labellise Après trois années consacrées au montage du projet, le Projet National Terre Crue vient d'être labellisé par le Commissariat général au développement durable du ministère de la transition écologique.

Cette labellisation s’accompagne d'un soutien financier de 150 k€ sur 3 ans. Cette subvention est attribuée à la Confédération de la Construction en Terre Crue qui assurera le portage administratif et financier du projet.

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news-3143 Fri, 17 Jan 2020 09:00:00 +0100 Conférence-débat sur Les enjeux de l'usage de la terre crue pour la construction https://projet-national-terre.univ-gustave-eiffel.fr/actualites/actualites-details/conference-debat-sur-les-enjeux-de-lusage-de-la-terre-crue-pour-la-construction Plus de 150 personnes ont participé vendredi 17 janvier à la Grande Arche de la Défense à une conférence-débat sur les enjeux de l’usage de la terre crue pour la construction. Cette manifestation s’inscrivait dans le cadre du montage d’un Projet national (PN) de recherche appliquée, le PN « Terre », soutenu par le MTES.

La journée a d’abord été l’occasion de mettre en exergue les multiples atouts du matériau terre crue en matière environnementale et ses contributions utiles à la mise en œuvre de la Stratégie Nationale Bas Carbone (et à l’avènement d’une économie circulaire).

Il s’est ensuite agi de présenter les axes de travail privilégiés, à ce stade, dans le cadre du PN en réponse au principal défi qu’entend relever le projet : constituer une « doctrine » technique pour la construction en terre à même de répondre aux exigences de la construction moderne, rassurer les constructeurs et les usagers, et permettre à ce matériau de devenir une solution d’avenir du mixte constructif.

Au-delà des questions techniques que pose le redéploiement du matériau terre (en lien notamment avec son comportement mécanique, thermique et hygrothermique, ainsi que la variabilité de la ressource locale), c’est aussi le défi d’une réappropriation de la culture de la terre comme matériau de construction qui a été abordé. Une collaboration entre ingénieurs, constructeurs, urbanistes, architectes et chercheurs en sciences humaines et sociales s’est amorcée par un premier travail bibliographique qui a été présenté au cours de cette journée.

La seconde partie de cette manifestation était consacrée à des témoignages de professionnels de la filière, producteurs de matières, maitres d’ouvrage et maitres d’œuvre, architectes ainsi que d’ingénieurs de bureaux de contrôle.

Les échanges ont permis d’aborder de multiples points : la stabilisation de la terre crue, son coût carbone, sa ré-employabilité, son comportement à long terme, les contraintes sismiques locales, la disponibilité de la ressource régionale, la qualification pour la construction, les essais sur chantier à mener, les techniques de calculs simplifiés à établir, la modélisation du comportement à l’échelle 1 du matériau…. Le bon matériau au bon endroit !

Le projet reste ouvert et termine sa phase de montage, il a besoin d’animateurs et de contributeurs !

A ce jour, les structures suivantes sont représentées au sein du comité de montage : Areso, Arpe, Asterre, Capeb, Collectif Terreux Armoricains, Ecobâtir, FFB, FSCOPBTP, Maisons paysannes de France et Tera.

Cette conférence a fait l’objet d’un article publié dans Le Moniteur (https://www.lemoniteur.fr/article/la-terre-crue-en-quete-de-financements-et-de-chantiers.2071304).

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news-3144 Thu, 13 Dec 2018 12:00:00 +0100 Validation de l'étude d'opportunité https://projet-national-terre.univ-gustave-eiffel.fr/actualites/actualites-details/validation-de-letude-dopportunite Le comité d'orientation pour la recherche appliquée en génie civil réuni sous l’égide de la Direction de la recherche et de l'innovation du ministère en charge de l’écologie a validé le contenu de l'étude d’opportunité du Projet National Terre Crue. Cette décision vient récompenser les travaux du comité de préfiguration du projet. La prochaine étape est la rédaction d'une étude de faisabilité et de montage dans la perspective d’une labellisation du projet.

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